ALGÉRIE : A CHAQUE GUERRE, SES MORTS ET SES RÉFUGIÉS.
D’abord qualifié d’évènements de 1954 à 1962, le conflit armé ne fut reconnu que beaucoup plus tard comme une véritable guerre. Si en 1962, les accords d’Evian imposent la paix et confirment l’indépendance de cette ancienne colonie, ils ne mettent pas, pour autant, fin aux attentats et aux exactions. C’est ainsi qu’aux 28 000 soldats « Morts pour la France », s’ajoutent près d’un million de réfugiés. « Réfugiés, le mot est dit ».
Après avoir fleuri la stèle érigée avenue Joffre en compagnie des gendarmes hirsonnais, Jean-Jacques Thomas est revenu sur la fin de la guerre et l’exode des rapatriés, colons, Pieds-noirs et harkis, « cette vague de près d’un million de personnes ». Même si, rappela le Maire d’Hirson, les algériens d’origine, militaires ou petits fonctionnaires, seront, pour la plupart, abandonnés sur place, laissés aux mains du FLN, et même interdits de rapatriement.