L’HARMONIE D’HIRSON ET L’UNION MUSICALE REVINOISE A L’AFFICHE DES TRANSFRONTALIÈRES.
Se faire plaisir. Incontestablement, à 24 ans, Julien Porcher et Jonathan Verheyen, son ainé de deux ans, ont pris énormément de plaisir à diriger l’harmonie d’Hirson et l’Union musicale revinoise. Une joie communicative jusqu’à dans la présentation des morceaux laissée à Théo Descamps. Si l’improvisation fut de mise, elle n’enlève rien au travail préalable des chefs et des deux orchestres.
Ce concert de partage le fut dans la forme autant que sur le fond. A commencer dans la direction, équitablement répartie, comme dans les relations entre les deux formations et de leur directeur passé tous les deux par le Conservatoire de Reims. L’ampleur donnée grâce à la présence de cinquante-sept musiciens sur la scène de l’Eden permit à l’ensemble d’aborder de nouveaux répertoires.
Le programme proposait ainsi des musiques de films comme « Stars Wars », « Pearl Harbor » ou « Da Vinci Code », de comédies musicales, « Starmania » et « Fame », ou des classiques, « Libertango », d’Astor Piazzolla, ou « Hyghway to Hell », d’ACDC. Bref, les deux rappels et la satisfaction du public prouvent, si besoin était, que les deux harmonies ont toute leur place dans les Transfrontalières.