DANS LA NUIT HIRSONNAISE, LE SOUVENIR DES SOLDATS EUROPÉENS TOMBÉS EN THIÉRACHE.
Avant de partager avec la jeunesse une commémoration, sur les lieux même où, en 1916, le Kaiser Guillaume II avait célébré son anniversaire dans une ville occupée, les cérémonies de l’armistice débutèrent en gare d’Hirson, tradition cheminote oblige. En présence d’une importante délégation des sapeurs-pompiers conduite par le Lieutenant Maquin, des porte-drapeaux, de l’harmonie municipale et de la batterie-fanfare, Jean-Jacques Thomas et la délégation municipale ont ensuite, évidemment, fleuri le monument aux morts français érigé dans le cimetière municipal.
Comme le veut désormais la tradition, l’ossuaire des déportés roumains morts à Hirson fit également l’objet d’un moment de recueillement tout comme le carré militaire dans lequel ont été inhumés les soldats allemands, russes et finlandais. Au total, uniquement sur la cité, rappela Jean-Jacques Thomas, 1 822 corps témoignent, aujourd’hui encore, de l’inhumanité de la Première guerre mondiale.