A 105 ANS, DOYENNE D’HIRSON, MADELEINE DÉTRAIT SOUFFLE TOUJOURS SES BOUGIES.
Lorsque la Première guerre mondiale éclate, Madeleine Détrait a tout juste trois ans. Née à Boulogne-sur-Helpe, elle survit à l’occupation de l’Avesnois et à deux conflits mondiaux. L’année de sa naissance, Marie Curie reçoit le prix Nobel de chimie et plus d’un million de femmes défilent au Danemark, en Allemagne, en Autriche et en Suisse pour réclamer le droit de vote et l’accès à la fonction publique. Aux côtés de l’un de ses six enfants et du personnel de la Résidence du Val d’Oise et des visiteuses bénévoles, à 105 ans, elle a soufflé son gâteau d’anniversaire, reçu les cadeaux d’usage et la fleur offerte par Jean-Jacques Thomas.
Sans doute la plus ancienne de ses concitoyennes a épousé son mari, puiseur, trop tôt disparu. Elle a, ensuite, tenu la quincaillerie « Pêle-mêle » à Fourmies avant d’être accueilli chez son fils Gérard. Ce n’est qu’en juillet 2014 qu’elle quitte son domicile vervinois pour Hirson où la Résidence abrite également une seconde centenaire en la personne d’Angèle Leclère, âgée de 103 ans. Quant à Madeleine Détrait, avec six enfants, dix-huit arrière-petits-enfants et une vingtaine d’arrière-arrière-petits-enfants, elle compte encore trois sœurs respectivement âgées de 99, 94 et 88 ans.