SANS VISION, DES HIRSONNAIS TROP LONGTEMPS DANS LE BROUILLARD.
Souvent esseulés, sans imagination, ni véritable patron capable d’imprimer sa marque et de distribuer le jeu, les Hirsonnais ont laissé échapper une belle occasion, non seulement, de finir l’année en beauté, mais de terminer champion d’automne. Et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Déjà au moment où, décalé sur la droite, Brocher réussit à lober Vandeweile dans le côté opposé (10e) : 1-0. Heureusement, sitôt l’engagement, sur la gauche, Leporcq parvient à centrer pour Langlet dont le tir croisé ramène son équipe dans le match (11e) : 1-1.
Il est cependant dit que les Thiérachiens ne parviendront pas à se sortir du bourbier bretonvillois. Ainsi, Bonnaire déséquilibre Brocher et malgré le bon départ de Vandeweile, Pigot permet à Villers de repasser devant son adversaire (14e) : 2-1. Trois buts en quatre minutes, le rythme est soutenu. Plus que le jeu. Entre longs ballons et approximations, les Hirsonnais reculent trop et s’en remettent à Vandeweille sorti face à Gaétan Finaz (28e). Blessé, Leporcq sort à son tour (34e), laissant ses coéquipiers à la rue.
D’autant qu’entrés à la reprise avec Nicolas Pétrossi et de nouvelles ambitions, ils se laissent surprendre par un ballon dans le dos de la défense dont Brocher profite pour battre Vandeweille de près (55e) : 3-1 (notre photo). Sans orgueil, le leader n’est pas au rendez-vous. Il faut même attendre près d’une demi-heure pour qu’en quatre passes, après son échappée, Julien Pétrossi permette à Langlet de réaliser un doublé et, ainsi, de limiter la casse. Preuve, si besoin était, qu’il était possible de marquer. A condition de s’y prendre plus tôt.