LES NOTES DU « PARISIEN » : AVEC 7,5/10, VINCENT PEILLON VAINQUEUR AUX POINTS.
Les lecteurs de « L’Equipe » sont habitués. Après chaque rencontre de football, les joueurs des deux camps sont notés sur 10. Il est, cependant, plus rare que les politiques le soit. Pourtant, « Le Parisien » s’est prêté à l’exercice en notant les Socialistes Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls, les écologistes Jean-Luc Benhammias et François de Rugy ainsi que la Radicale Sylvia Pinel. Les journalistes n’ont pas choisi le dribble ou le but marqué comme critères, mais la précision, le style, le fair-play, la meilleure formule et la combativité.
Au final, « Droit dans ses bottes », Manuel Valls récolte un 6/10 tout comme Arnaud Montebourg, cependant qualifié de « pâle », François de Rugy, « mordant », 6,5/10, Benoît Hamon, « opportuniste », 5,5/10, Jean-Luc Benhammias, pour son côté « naturel », 3/10 et Sylvia Pinel, jugée « effacée », 2,5/10. Qualifié d’offfensif, Vincent Peillon l’emporte avec 7,5/10 et cette analyse : « Au premier débat, le professeur Peillon était apparu trop... professoral, « en dedans ». Hier, l’invité surprise de la primaire, qui doit mettre le paquet pour rattraper son retard, est passé à l’offensive. D’emblée, Manuel Valls en fait les frais : Vincent Peillon le tacle, sévère, sur ses critiques virulentes contre Angela Merkel à propos des migrants. Puis il a une anaphore percutante sur le style président : « un président de gauche, c’est... », répète-t-il, mettant notamment l’accent sur l’engagement européen, sa marque de fabrique » .