IGOR, FRÉDÉRIC ET LEURS AMIS TRANSCENDENT L’ÂME (MUSICALE) RUSSE.
Nombre de figures et de grands noms, connus ou non, furent appelés sur la scène de l’Eden : de Borodine à Rachmaninov en passant par Mitrofan Belaïev, mécène et éditeur de musique. Dans ces conditions, quoi de plus naturel que le quatuor « Élysée », invité de la saison culturelle, affirme, jeudi soir, sa filiation slave et son amour de l’école russe.
Mieux, l’ensemble s’est même agrandi avec le guitariste hirsonnais, Frédérique Bernard, mais, également, Haydn et le compositeur français Érik Marchélie.
Dans son jardin hirsonnais – il est professeur au Conservatoire – le violoncelliste Igor Kiritchenko avait d'abord convié Vadim Tchijik, Andreï Malakhov et le breton Laurent Leflécher à l’accompagner.
De petites pièces, issues des traditions populaires, de sarabandes en sérénades, de mazurkas en romances, sans oublier le magique quatuor n°2, de Borodine, la salle céda aux charmes de cette soirée toutes en nuances romantiques.