JEAN-JACQUES THOMAS : « LES PRIMAIRES RÉUSSIES NE SONT QU’UNE ÉTAPE ».
« Alors que l’on nous prédisait des Primaires sans électeur, un peu plus de deux millions se sont déplacés. Nous sommes maintenant dépositaires de leurs votes. Ils nous ont fait un cadeau en nous remettant en situation, non seulement, de revenir dans le débat politique, mais d’être en mesure d’être en second tour ». Premier Secrétaire fédéral du PS, Jean-Jacques Thomas a tenu à remercier les Présidents et les assesseurs, militants socialistes et sympathisants, pour leur engagement lors des deux dimanches, mais, également, pour une organisation qui repose essentiellement sur des bénévoles.
En présence de Stéphane Bizeau, Secrétaire de la section hirsonnaise, Jean-Louis Bricout, Catherine Lagrange, sa suppléante, et de Marie-Jo Joseph, permanente de la Fédération, Jean-Jacques Thomas est, bien évidemment revenu sur la situation politique et les sondages donnant Marine Le Pen à 25,5 % et Emmanuel Macron à 22 %. « Un récent passé, dit-il, nous invite à la prudence. Ce sont souvent les mêmes qui nous prédisaient une hémorragie des parlementaires socialistes après la victoire de Benoît Hamon ». Pour le Maire d’Hirson, pendant les onze prochaines semaines, l’élection présidentielle constituera, elle, « notre réalité ».
Dans un contexte particulier de décomposition de la Droite et de fragmentation de la Gauche, son message est clair : l’heure est au rassemblement derrière le candidat élu. « A tous les niveaux, ajouta Jean-Jacques Thomas, le PS reste incontournable, mais face à la montée des populismes et des nationalismes, la Gauche ne peut prendre le risque de se diviser. Nous avons su le faire pour les Primaires, mais il faut aller plus loin. Peu d’observateurs imaginaient Donald Trump Président des Etats-Unis. Nous sommes dans une situation très volatile, et, en même temps, à quelques encablures de créer la surprise ». De conclure : « Pas d’état d’âme quand l’Extrême-Droite est en position de gagner la Présidentielle ».