PASCALE BOISTARD : « HIRSON A FAIT LE CHOIX D’UNE SOCIÉTÉ BIENFAISANTE ».
« La demande est de plus en plus forte. Il est vrai que lorsqu’on a perdu l’être cher, que les enfants sont partis, la maison paraît bien vide et, surtout, trop grande. Que se passera-t-il si j’ai un malaise, si je tombe ? Sur qui pourrais-je compter ? Les résidences d’Hirson feront que leurs futurs locataires seront, non seulement, acceptés, mais respectés et entourés. C’est l’objectif de notre loi vieillissement ». Après avoir coupé le ruban inaugural, « aux couleurs de la République » souligna-t-elle, posé une première pierre – sa collection de truelles s’agrandit – serré (beaucoup) de mains, embrassé Jean-Jacques Thomas, avec lequel elle partagea les bancs du Bureau national du PS, et sacrifié aux selfies de circonstance, Pascale Boistard est revenu sur « une loi très humaine ».
« Des moyens, il en fallait pour faire face au boom démographique des plus anciens. Je les ai obtenus, dit-elle. Pour le Gouvernement, les personnes âgées ne constituent pas un poids, mais une chance ». En 2015, la France comptait plus de 5,8 millions de personnes âgées de plus de 80 ans contre 2,8 millions voici dix ans. En 2050, un habitant sur trois devrait être âgé de 60 ans ou plus. « Il faut donc anticiper cette évolution », ajouta la Ministre, en notant que la Municipalité hirsonnaise avait fait « le choix d’’une société bienfaisante, de ne pas abandonner les plus fragiles, ceux qui n’ont pas les moyens de se débrouiller ».