THOMAS ENHCO ET DIDIER LOCKWOOD: LA COMPLICITÉ D’UNE FILIATION ARTISTIQUE.
A 25 ans, il fête (déjà) ses dix ans de carrière.Auréolé d’une Victoire du jazz, l’artiste conserve son humilité. Elle ne gomme en rien un talent reconnu. Il aurait d’ailleurs pu prendre le nom (prestigieux) d’une famille célébrée dans le monde de la musique et de la scène. Il a choisi de se faire un nom et un prénom.
Dans la pochette de son album « Feathers », en 2014, Arthur Dreyfus annonce tout simplement la naissance d’un géant. « Qu’est-ce qui est écrit, qu’est-ce qui est improvisé ? (…). Effaçons la question, tant la perfection mélodique épouse, à chaque instant, une fougue propre à ce qui provient du gouffre insondable des émotions ». A l’Eden, la complicité avec son beau-père, Didier Lockwood faisait plaisir à voir et entendre. Beau symbole lorsque, dans une filiation artistique, l’un et l’autre ont échangé leur instrument.