JEAN-JACQUES THOMAS ET GAÉTAN GORCE : « LE PROGRÈS ÉCONOMIQUE N’EST PAS INCOMPATIBLE AVEC LA SOLIDARITÉ SOCIALE ».
Dans l’unité et la loyauté, la fédération du Parti Socialiste fait campagne. Après Hirson et la présence de Vincent Peillon, Gauchy, avec Anne Ferreira, Laon, en compagnie de Yannick Jadot, Soissons, où s’est déplacé Gaétan Gorce, et avant Château-Thierry, le 19, les responsables socialistes axonais demeurent fidèles à leurs engagements des Primaires et à l’engagement des militants qui, selon Jean-Jacques Thomas « méritent mieux que les divisions mortifères ».
Le matin, à Lille, lors de l’enregistrement de l’émission de télévision sur « Wéo », la chaîne régionale, le porte-parole de Benoît Hamon dans l’Aisne, avait voulu parler programme et, notamment, en matière « de coup de pouce donné au pouvoir d’achat et d’allant à l’économie ». A Soissons, peu après lui, Gaétan Gorce n’a pas dit autre chose en rappelant qu’il était « indispensable de garder vivante l’idée que la réalité peut être changée ». Pour les deux orateurs « le progrès économique n’est pas incompatible avec la solidarité sociale à condition que la régulation ne soit bridée ni d’un côté, ni de l’autre. Ni libérale et trop à Droite, ni étatique et trop à Gauche ».
De même, les deux hommes ont plaidé en faveur d’une Europe qui protège « dans un monde marqué par le Brexit, l’élection de Donald Trump et la montée des nationalismes ». Le retour au franc prôné par Marine Le Pen pénaliserait les plus modestes et la sortie de l’Europe préconisée par Jean-Luc Mélenchon dans son plan « B » ne vaut guère mieux. Là encore, la politique étrangère de Benoît Hamon demeure la seule capable de garantir la relance dont la France a besoin. « Au moins, ajoute Jean-Jacques Thomas, lui n’appartient pas au club du Kremlin ou aux amis de Vladimir Poutine ou de Bachar Al-Assad ».
« Bien sûr, ont convenu Gaétan Gorce et Jean-Jacques Thomas, il est nécessaire de réinventer l’idée socialiste avec une organisation collective basée sur la démocratie et le débat ». En attendant, en rappelant que « la peur demeure toujours mauvaise conseillère », les deux élus ont demandé à leur auditoire de s’appuyer sur le programme de Benoît Hamon pour faire leur choix. « En matière d’Europe, de salaire, le pouvoir d’achat et d’environnement, de revenu universel, disent-ils, il illustre l’assurance d’une Gauche forte ».