EFFRY APPARTIENT AUX GRANDS DRAMES DE L’HUMANITÉ, SUSCEPTIBLE D'ÊTRE INSCRIT AU PATRIMOINE DE L'UNESCO.
Avec près de trois cents veillées organisées le 16 avril, l’hommage rendu aux combattants du Chemin des Dames fut, incontestablement, un succès populaire. Cependant, au-delà du nombre, ces rendez-vous avec l’Histoire réhabilitent une part de notre Histoire à laquelle appartient Effry et son ossuaire. Du reste, présent le dimanche, Nicolas Fricoteaux y évoqua, non seulement, l’offensive meurtrière qui coûta la vie à des milliers de soldats, mais il rappela également que la mémoire de la Première guerre mondiale n’est pas seulement celle des victimes des combats.
« Elle est aussi celle des civils, hommes, femme, enfants, vieillard, décimés par la brutalité aveugle de cette guerre, souligna le Président du Conseil départemental, car n’oublions pas que 90 % du département de l’Aisne avait été rayé de la carte à la fin du conflit ! ». D’ajouter : « Nous nous souvenons, ce soir à Effry, du sort injuste réservé à tous ces prisonniers, forcés à servir l’occupant contre leur gré et dont nous avons pu, parfois, oubliés le sacrifice, resté dans l’ombre de la gloire des champs de bataille ».
Considéré comme un « témoignage universel de la souffrance des prisonniers civils et militaires, Effry appartient aux grands drames de l’humanité (...), c’est pour cette raison, ajouta Nicolas Fricoteaux, que nous soutenons la candidature des sites funéraires et mémoriels de la grande guerre à l’UNESCO, dont fait partie Effry et, à ce titre, je participerai très prochainement à une réunion importante à l’initiative du Préfet de Région des Hauts-de-France afin de conforter encore cette démarche pleine de sens ».