LES ÉLEVEURS DE TRAIT DU NORD TIENNENT ENCORE LES RÊNES, MAIS…
Contre vents et marées, les amoureux du trait du Nord tiennent bon. Pourtant, leur combat est difficile. Les quatre départements de l’Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais et de la somme ne comptent plus, en effet, que cinquante-quatre poulains et moins de trois cents juments. Si rien n’est fait, la race de chevaux qu’ils affectionnent tant risque fort de disparaître.
Voilà maintenant 20 ans qu’autour d’André Bar, de Guy Marcoux, d’Effry, et à l’époque d’Emile-Hervé Dubois, Jean Degueldre ou René Tisserand, ils tentent de faire vivre leurs élevages. Pas par profit, loin s’en faut, mais par amour. Chaque année, ils sont présents à la Foire aux fromages de La Capelle et bien sûr à la Foire de Sainte-Catherine, un rendez-vous des plus conviviaux. Du reste, à l’occasion du 20e anniversaire de leur association, ils souhaitent donner un éclat particulier à leurs présentations.
L’assemblée générale tenue à Origny-en-Thiérache en présence de Christelle Maes fut également l’occasion de dresser le bilan des concours officiels, notamment le régional de Le Sart, en juin, et le National, de Cambrai, en juillet. Pour combien de temps encore s’interrogent cependant, André Bar, 70 ans, Guy Marcoux, 68 et Jean Bernard, 30 ans, symbole d’une relève qui se fait attendre.