CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE : DOUZE LYCÉENS NÉO-ZÉLANDAIS EN PÉLERINAGE A HIRSON.
Malgré́ les 19 000 kilomètres qui séparent la France de la Nouvelle-Zélande et alors que le service militaire n’est pas instauré dans ces îles d’Océanie, cent mille hommes vont s’engager, soit dix pour cent de la population masculine. Leur sacrifice n’est pas oublié.
Douze jeunes accompagnés de deux professeurs, Jonathan Richards et Alison Dickinson, étaient, en effet, présents à Hirson où trois d’entre eux ont fleuri le monument dédié à la paix à l’occasion de la journée de la déportation. Accueilli au lycée Joliot-Curie par Maryline Rennesson et Delphine Gerbal, les deux enseignantes, et dans les familles des correspondants, le groupe visita, évidemment, le Chemin des Dames, mais également, le Familistère de Guise.
En Mairie d’Hirson, Jean-Jacques Thomas est revenu sur la Première guerre, mais également sur la vie quotidienne dans la Thiérache occupée, Effry et son lazaret où d’autres prisonniers, déportés d’autres pays sont venus mourir. « Au nom des générations actuelles, expliqua Jean-Jacques Thomas, je veux remercier vos aïeux et la Nouvelle-Zélande de s’être levés pour la liberté. Français et Néo-Zélandais, vous êtes aujourd’hui les héritiers de l’ANZAC, mais dans vos continents respectifs, vous êtes également les ambassadeurs de la paix ».