EXEMPLE ET POINT DE REPÈRE : MAURICE BRUGNON N’EST PAS OUBLIÉ.

Lorsqu’il se présente pour la première fois aux élections législatives en 1967, militant de la SFIO à laquelle il adhère très jeune, Maurice Brugnon s’engage sous les couleurs de la FGDS, la Fédération de la Gauche démocrate et socialiste, créée deux ans plus tôt par François Mitterrand. Elle regroupe alors la SFIO, de Guy Mollet, le Parti radical socialiste, de René Billières, l’Union démocratique et socialiste de la Résistance et la Convention des institutions républicaines, de François Mitterrand, l’Union des groupes et clubs socialistes, de Jean Poperen et l’Union des clubs pour le renouveau de la Gauche, d’Alain Savary. La FGDS constituera la matrice du congrès d’Epinay qui, en 1971, donnera naissance au Parti Socialiste.

Lundi soir, devant la sépulture, de Louise et Maurice Brugnon, après que Stéphane Bizeau, Secrétaire de la section PS, soit revenu sur les élections passées, Jean-Jacques Thomas souligna l’unité à laquelle Maurice Brugnon s’est toujours astreint. « Jamais, dit-il, Maurice ne s’est laissé porter par les circonstances. Jamais, il n’a mis son drapeau dans sa poche, ni privilégié sa carrière à l’action collective. En cette période politiquement troublée, nous avons, plus que jamais, besoin de repère. Maurice Brugnon en constitue une boussole ».

Comments

[jacquesbalthasar]

Encore plus actuellement , nous aurions besoin de lui en dans cette période et ce particulierement dans sa " paroisse "...!

L'un de ses trois fils "spirituels " ( JJT ) ne l'a jamais oublié .

Ne l'oublions pas .