JEAN-JACQUES THOMAS : « L’ÉCOLE RESTE UN COMBAT ».
« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ». La formule de Victor Hugo est connue. En inaugurant la fresque de Kévin Brémieux, le Maire d’Hirson l’a citée. Comme il est revenu sur le combat de l’écrivain et de l’homme politique, chantre de l’abolition du travail des enfants. « En 1845, nota-t-il, 131 000 travaillaient dans les mines et les ateliers et il fallut se battre au Parlement pour interdire l’exploitation des jeunes de moins de huit ans et leur permettre d’aller à l’école.
A l’époque, Victor Hugo trouve face à lui Louis-Jacques Thénard, un Député, par ailleurs excellent chimiste, qu’il fit revivre dans « Les Misérables » sous le nom de Thénardier, l’exploiteur de la petite Cosette. Finalement, la loi de 1874 interdira le travail en dessous de douze ans.
Jean-Jacques Thomas de conclure devant la fresque de Kévin Brémieux dédiées aux enfants libres d’aller en classe : « Dans des conditions différentes, aujourd’hui encore, l’école reste un combat. Celui des rythmes scolaires ne vise qu’à faire valoir l’intérêt de l’élève et le travail du matin à profiter de la courbe de vigilance la plus haute. Elle doit nous rassembler ».