« LUNDIS DECOUVERTES » : EN TOTALE LIBERTÉ, QUENTIN CARTON OUVRE LA SAISON.
Pour ce second rendez-vous de la saison culturelle, le public n’a pas, comme le premier avec la Comédie de Picardie, boudé son plaisir. Ce « Lundi découverte », animé par Quentin Carton et sa formation, a su trouver une écoute.
Dans un style qui se veut d’abord libre, l’artiste associe des textes pour le moins éclectiques à des musiques des plus originales qui ont fait dire aux critiques « on n’écoute pas ses chansons, on s’y retrouve ». De la même façon le groupe est capable de passer de la mélodie la plus douce à un rock endiablé, nuancé de « métal ». L’ensemble s’appuie autant sur l’originalité de ses créations que sur ces compétences musicales, artistiques et techniques.
Benoît Richard, affirme sur sa batterie, à l’arrière-plan, la synthèse de la force et de la nuance. Florent Waelkens, ou la symbolique des variations de jeu à la guitare : du rock au reggae, mélangé à la chanson française ou au jazz manouche, sans oublier un zest de blues. La recette suffit pour tenir toute sa place à la droite du chanteur. Quant à Guillaume Maillard à la basse, il détient, comme peu le secret de faire chanter une mélodie à une basse dans des tonalités surprenantes qui tranchent avec l’assommoir des rythmiques habituelles.