COMMÉMMORATION DE L’INHUMATION DU SOLDAT INCONNU A NOTRE-DAME DE LORETTE.
« Sa frêle silhouette n’est pas aujourd’hui devant nous, pourtant Bernard Richet est avec nous ». En s’adressant plus particulièrement aux anciens d’AFN, Jean-Jacques Thomas a, d’abord, voulu rendre hommage à leur président récemment disparu avant même de présider la cérémonie commémorative de l’inhumation du soldat inconnu à Notre-Dame de Lorette. Une cérémonie organisée voici quarante ans jour pour jour avec le transfert de la dépouille la dépouille du militaire tombé en Algérie du cimetière français du « Petit Lac » à Oran à la colline artésienne de Lorette, en passant par le cimetière de Luynes, dans les Bouches du Rhône.
Pour le Maire d’Hirson, quinze ans après la fin des combats, ce cercueil couvert d’un drapeau tricolore annonçait à tous que les 28 000 soldats tombés là-bas, étaient morts pour la France, dans une guerre qui, jusqu’alors, n’avait pas osé dire son nom. « Ce soldat est mort pour la France, ajouta-t-il après avoir fleuri la stèle commémorative en compagnie de la Gendarmerie et de Nelly Janier-Dubry, Conseillère régionale, comme tous les combattants de toutes les guerres, les soldats de l’An II, ceux de la Marne, les combattants de Verdun et du Chemin des Dames, voici un siècle, les Spahis ou le régiment de marche du Tchad ».