L’HOMMAGE RENDU A MAURICE DROUARD, MILITANT ET SERVITEUR.
« Debout dans sa blouse bleue, son réglet dans la poche avec ses crayons de couleurs, sa silhouette a disparu des services techniques municipaux où il est entré en 1980 pour y faire valoir ses droits à la retraite. Cependant son souvenir et sa rectitude intellectuelle et professionnelle demeurent ». En présidant les obsèques de Maurice Drouard, disparu à 77 ans, Jean-Jacques Thomas a tenu à saluer l’homme, le citoyen, le militant, le père et grand-père.
Marqué par la guerre d’Algérie où est tombé son cousin, Président de l’ARAC, aîné de cinq enfants, Maurice Drouard milita également au PCF et à la CGT. En 1995, il s’engage avec la Municipalité à la tête du Comité de défense des Champs-Élysées pour rendre les maisons cheminotes à leurs habitants. « Défenseur de la cause ouvrière, ajouta Jean-Jacques Thomas, Maurice économisait ses mots, pas ses engagements, ni l’écoute des plus défavorisés. Sa famille peut être fière de lui. Ses deux enfants et quatre arrière-petits-enfants doivent conserver le souvenir de ce phare paternel qui continuera à éclairer leur chemin ».