DEVANT LA BÛCHE ET SES ÉTINCELLES DE LUMIÈRE, L’ÉTRANGER EST LE BIENVENU.
Devant les hébergés du « Bon accueil », en cette soirée du Réveillon, Jean-Jacques Thomas a rappelé que la bûche ne fut pas toujours pâtissière. Dans le Nord, en effet, la tradition de la bûche est chargée de symboles.
Elle fut d’abord la fête du feu. Partout, dans les plus grandes cheminées ou les plus petits foyers, dans les habitations les plus pauvres ou aisées, on amenait où, faute de moyens, on se faisait offrir, la souche ou le tronc d’un hêtre ou d’un chêne, déposés dans la cheminée. Dans certaines régions, elle devait brûler jusque l’an neuf ou durant trois jours.
La porte de la maison restait alors ouverte aux pauvres venus réclamer le gîte pour la nuit. Une place leur était accordée à la table familiale. Cette soirée était également l’occasion de se raconter d’anciennes histoires ou des contes anciens. Bref, la bûche était prétexte à faire jaillir des étincelles de bonheur. Un bonheur que l'ensemble des pensionnaires du centre espère (re) trouver. Un vœu formulé par les visiteurs du 24 décembre.