AVEC STELLERE, UNE PREMIÈRE PARTIE DANS LE TON ET LES NOTES.
« Don’t explain » : pas besoin d’explication pour ce succès de Billie Holliday dont l’héroïne est trahie par son petit ami qu’elle finit par chasser. Fidèle aux principes de ses débuts avec la chance donnée aux jeunes artistes, le Festival de jazz accueillait Stellere en première partie de l’hommage rendu à Didier Lockwood. Entourée de trois musiciens, Daniel Pinès, au piano, Patrice Soler, à la basse, et Thierry Tardieu à la batterie, la jeune artiste a ainsi proposé au public de l’Eden d’autres standards.
Ses reprises de « Saint James infirmery », rendu célèbre par Louis Armstrong ou de « Come rain or come shine », autre succès de Billie Holliday, repris par Ray Charles ou Ella Fitzgerald l’ont rapprochée du public. Du reste, peu à peu, à la demande de Stellere, les spectateurs ont repris en chœur les derniers refrains pour terminer par « Know what », épilogue à un mélange de soul et de jazz.