DIDIER DEVAUX : « LA DÉFENSE DU SALARIÉ EST DE PLUS EN PLUS UNE QUESTION DE PRINCIPE ».

« Il fallut attendre 1919 pour que la journée de huit heures soit reconnue et que le 1er mai devienne un jour chômé et 1946 pour qu’elle soit chômée et payée ». En recevant les organisations syndicales en Mairie, Jean-Jacques Thomas rappela le poids de l’Histoire et des luttes sociales. Cependant, pour la CGT, Didier Devaux craint que dans la métallurgie, ces huit heures ne soient remises en cause avec les 520 heures supplémentaires annuelles prochainement accordées aux entreprises, « soit, dit-il, 11 heures hebdomadaires travaillées ».

De même, fort des 400 salariés défendus cette année par l’Union locale CGT, le permanent juridique est revenu sur les quatre années de conflit qui opposent une salariée au Centre Leclerc. « Elles pourraient maintenant connaître un épilogue favorable devant un juge du Tribunal. Pour nous, c’est une question de principe ».