VITAA, DÉCIDÉMENT UNE FILLE PAS COMME LES AUTRES.
« Vitaa, c'est moi, petite fille saine, bien dans sa peau. (…) Puis j'ai aperçu les signes, entendu les mots, une voix, ma voie ». En « Prélude » de son concert hirsonnais, l’artiste a ouvert le livre de sa carrière avec ses premiers succès de 2007. « A fleur de toi » la révèle à un public qui, depuis, la suit. Du reste, elle le chante. Depuis, « Ça tourne, tourne dans ma tête et jamais ne s'arrête ».
Cheveux aux vents, élégante dans sa robe-pantalon, la « Fille pas comme les autres » chante l’amour, actuel ou passé et les spectateurs de la salle Carpentier n’avaient « Dieu » que pour elle.
Tout au long de la soirée, elle s’est d’ailleurs adressé à la salle debout dès les premiers accords, ravie, lui expliqua-t-elle, de repartir en tournée avec en point de mire l’Olympia qu’elle prépare. Une certitude comme dans sa chanson, ses fans marchent avec elle.
De confidences en confidences, comme dans un journal intime, elle parle de l’ascenseur émotionnel lié à la naissance de son fils qui lui fit ouvrir une parenthèse dans sa carrière et lui donna l’inspiration pour écrire et chanter, samedi soir, Liham, le prénom de son fils : « Depuis que je suis mère, des petits cœurs, j'en veux des tonnes. Et je vous parle d'une grâce qui a changé mon cœur de lionne en mère poule ».
L’auteure-compositrice se fait féministe lorsqu‘elle s’interroge sur les hommes, amie pour reprendre ses « Confessions » avec Diam’s dont elle fut la choriste.
Il ne manquait que Stromae venu lui composer « Comme dab » et « Peine pitié », interprété dans ses trois rappels. Mais, il y avait longtemps que sa voix, son énergie et son talent avaient déjà fait chavirer un public conquis. Un dernier clin d’œil à Jul pour réaffirmer « Pas de bluff, pas d’effets ». Avec les élèves de Rozoy-Montcornet comme avec son public hirsonnais, Vitaa est, décidément, « une fille pas comme les autres ».