L’AUTRE PAGE D’ÉCRITURE DE SIR ALFRED.
Dans un portrait que lui consacra « Le Monde », Florence Noiville rappelle qu’Alfred Brendel reste, « le plus grand des pianistes vivants, le dernier des géants » et « il a beau avoir quitté la scène, rien ne semble entamer son appétit de vie ». Main dans la main avec son ancien élève, tel un père avec son fils, yeux mi-clos durant son concert pour (mieux) goûter ces retrouvailles musicales, Sir Alfred – il fut anobli par la Reine en 1989 – l’accompagna même de la main droite sur sa cuisse. Les yeux brillant, Kit Armstrong appréciait ces instants magiques depuis que son maître mit un terme à sa carrière de pianiste à Vienne en 2008 pour se consacrer à l’écriture et à son abécédaire dont il livra quelques mots-clés. D’écriture, il en fut également question lorsqu’il signa, avec gentillesse, le livre d’or de la Ville.