A MONT SAINT-JEAN, LE CHANTIER D’INSERTION DE L’ÉGLISE OUVRE DE NOUVELLES VOIES.
Village de 76 habitants, Mont Saint-Jean ne dispose pas des moyens nécessaires pour réhabiliter son patrimoine. A commencer par son église construite en 1748. Les briques s’effritent et nécessitent des professionnels capables de préserver le monument. Sous la conduite de Michaël Do Vale, le chantier initié par la Communauté de communes des Trois-Rivières et « Quick Multi Services » constitue une formidable formation pour les huit ouvriers – dont deux femmes – appelés à, notamment, remplacer plus de 1 500 briques usées à partir d’anciennes récupérées dans une maison démolie de la commune.
A 25 ans, Mégane s’active pour les calibrer avant de les insérer et d’assurer le rejointoiement de l’ensemble. Au sortir du chantier, elle intégrera les Compagnons du tour de France en maçonnerie. Le travail sur les bas-côté prendra encore quatre mois. A l’intérieur, la nef et le cœur sont achevés. Une ouvrière enlève l’ancienne peinture des portes et ponce le bois qui recevra plusieurs couches d’huile de lin.
Hirsonnais, Mehdi ne perd pas son temps. Le chantier d’insertion lui permit, déjà, de passer et d’obtenir son code du premier coup. Il prépare maintenant la conduite et espère intégrer un poste de transporteur de petits colis. A terme, une fois l’église rénovée, une nouvelle équipe s’attaquera à la rénovation saint-michelloise du lavoir de la rue du Beffroi.