LES PRODUCTEURS DE LAIT ATTENDENT BEAUCOUP DE LA LOI AGRICULTURE ET ALIMENTATION.
Le Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière (CNIEL) s’est fixé un double objectif : faciliter les relations entre producteurs et transformateurs de la filière et promouvoir l’image du lait et de ses produits dérivés. Par la voix de Didier Halleux, il était donc présent à la foire aux fromages, de la Capelle. L’occasion de trinquer un verre de lait à la main avec les élus locaux mais, surtout, de les interpeller sur le prix du lait et les indicateurs qui le composent.
A 330 € la tonne, pour le porte-parole axonais, le prix n’y est pas. 350 € constitueraient selon lui un minimum. La loi en seconde lecture issue des États généraux de l’alimentation constitue donc pour la profession agricole et la filière laitière, en particulier, une opportunité à ne pas manquer. En clair, elle attend d’être soutenue dans le rapport de force qui l’oppose souvent à la grande distribution et dans un rééquilibrage attendu.