MAROILLES : APRÈS LA CHUTE DES VENTES, L’EFFET CANICULE A DISPARU.
Les effets de la canicule se sont, également, faits sentir dans les habitudes alimentaires des Français. Alors que la consommation de Maroilles à l’habitude de chuter en tout début d’année, elle s’est carrément effondrée en juillet. Alors qu’à la fromagerie Leduc, les ventes hebdomadaires oscillent entre 15 et 18 000 fromages, elles sont tombées à 6 000 durant les plus fortes chaleurs.
« Heureusement, confie le Président des producteurs de Maroilles, après le 15 août, les clients sont revenus et avec entre 30 et 36 000 carrés nous avons même rattrapé notre retard ». Alimentée par huit producteurs, auxquels la fromagerie de Sommeron achète la tonne de lait à 370 € contre 330 € en moyenne nationale, cette reprise a permis d’écouler les arrivages. Durant la sécheresse, les vaches elles, ont, en effet, continué à produire.