Le ruban coupé, la plaque à son nom dévoilée, hier, François Hollande s’est longuement intéressé à la supérette qu’il venait inaugurer et, plus encore, aux personnels qui la font vivre, celles et ceux qui, à Hirson, ont décidé, avec la Municipalité et le CCAS, « de se prendre en main, de choisir leur destin ».
Son retour à Hirson, fut d’ailleurs l’occasion de souligner « une initiative exemplaire », mais, plus globalement, la nécessité de « faire vivre des valeurs contestées partout dans le monde ». « Encourager le bien commun, être utile au plus grand nombre » : à l’invitation de Jean-Jacques Thomas, il a expliqué sa présence, de 11h15 à 18h, en souhaitant rappeler quelques vérités.
Il le sait parfaitement : la croissance ne suffit pas à effacer la pauvreté. Soutenir les personnes les plus en difficultés, respecter leur dignité en récusant l’assistanat demeure plus que jamais une nécessité. A l’instar de nombre de « territoires de plus en plus abandonnés, ils sont également de plus en plus nombreux celles et ceux devenus invisibles à force d’être oubliés ».
Sa réponse ? Faire confiance aux élus pour leur permettre comme à Hirson d’innover et de créer de nouveaux services. Un peu plus tard, en Mairie, l’ancien Président de la République délivra, également, « un message d’espoir »tout en expliquant« son désir de rencontrer les Français et le désir des Français de le rencontrer ».