LEUZE : LES BIENFAITS DU CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT LOCAL ET D’UNE DÉCENTRALISATION DE PROJET.
Construite au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l’ancienne salle des fêtes de Leuze était dans un tel état qu’aucune rénovation n’était possible. L’idée d’un nouvel équipement polyvalent adapté aux besoins pour les activités scolaires, l’accueil des associations, l’organisation de manifestations, trouva une première concrétisation, comme l’explique Jean-Jacques Thomas, dans le Contrat Départemental de Développement Local piloté par la Communauté de communes.
Ainsi, sur un total de 484 433 €, le CDDL apporta 133 543 €, l’État au travers de la DGF, 213 544€, et Jean Louis Bricout, 10 000 € au titre d’une enveloppe parlementaire aujourd’hui supprimée par la Gouvernement, soit un total de subventions de 357 087 €. Pour le Président des Trois-Rivières, ce montage financier témoigne de la nécessité de garantir l’autonomie financière des collectivités.
« Il faut, dit-il, laisser aux élus locaux la possibilité d’innover et à la décentralisation de répondre aux aspirations de nos concitoyens ». La force de l’initiative locale constitue, en effet, l’essence même de la décentralisation. Sur la communauté de communes, la volonté politique se conjugue avec la mobilisation des savoirs faire locaux. Le financement et la réalisation de la salle polyvalente Dominique Dropsy en témoigne.