Même si les traditions s’étiolent et que les deux fêtes sont souvent confondues, chaque année, entre Toussaint et fête des morts, la fréquentation des cimetières augmente dans des proportions importantes. Beaucoup de familles se rendent encore sur la tombe de leurs proches ou la font fleurir. La commémoraison des défunts remonte au milieu du XIXe siècle et à une coutume qui consistait à allumer une bougie sur les sépultures.
En cette année du Centenaire, à la fin de Première Guerre Mondiale, Clemenceau demande à ses compatriotes de fleurir les tombes des millions de soldats tombés au front. En cette fin d’année, résistant au froid, le chrysanthème s’impose naturellement. Aujourd’hui, les fleurs d’or se parent de différentes couleurs et, comme à Hirson, donnent aux cimetières un relief inhabituel malgré la pluie et grisaille de mardi et d’hier.