L’ORCHESTRE DE PICARDIE RESTE UNE VALEUR SÛRE EN RÉGION ET MÊME AU-DELÀ.
Chimay et Paris : tant Françoise Fassiaux que Jean-Jacques Thomas ont souligné dans un clin d’œil le rapprochement des deux « capitales » réunies dans un même programme donné mardi soir en la collégiale belge et le 27 en la cathédrale parisienne des Invalides. Sous la direction d’un Arie van Beek rayonnant, l’Orchestre national de Picardie inscrivait à son programme la Sinfonia n°2, de Johann Christian Bach, la Symphonie n°6 de Schubert et le concerto en ré majeur de Beethoven avec comme soliste Yossif Ivanov.
Premier Grand prix du concours musical international de Montréal à seize ans, le violoniste a, également, obtenu trois rappels pour une interprétation exceptionnelle et, pour laquelle, les musiciens se sont, eux aussi, hissés à son niveau d’excellence. Petite dans son appellation en référence à la « Grande », la symphonie de Franz Schubert préfigure ce que sera la Neuvième.
Même chose pour celle de Bach. Avant l’entracte, le concerto pour violon de Beethoven enthousiasma le public au sein duquel avaient pris place plusieurs Hirsonnais. Plus que jamais, l’Orchestre national de Picardie reste une valeur sûre de la culture en région. Et même au-delà.