JEAN-JACQUES THOMAS : « NOUS ÉTIONS A STRASBOURG. NOUS SOMMES STRASBOURG ».
« Ne rien céder au terrorisme, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne ». Hier matin, après la nuit passée en partie confinés dans la brasserie située à une centaine de mètres de la rue des arcades, Jean-Jacques Thomas et ses collègues de la Communauté de communes des Trois-Rivières ont tenu à honorer les rendez-vous pris au Parlement européen. Une quarantaine de groupes comme le leur ont préféré rebrousser chemin ou n’ont pas pu franchir la frontière. « Malgré un Parlement européen endeuillé par l’attentat d’hier soir, a twitté, mercredi en fin de journée, Gilles Pargneaux leur hôte, nous n’avons pas cédé à la terreur et nous avons repris nos travaux ». D’ajouter : « Merci à JJ Thomas et aux élus de la Communauté de communes des Trois-Rivières pour leur visite. La démocratie européenne est notre meilleur rempart ! ».
Arrivé à Strasbourg, mardi en fin de journée, les élus thiérachiens étaient encore sur la place centrale de la capitale alsacienne moins d’une heure avant que n’éclate les coups de feu. La chasse à l’homme organisée dans leur secteur les obligea à demeurer confinés jusqu’à 1h45 à l’intérieur de la brasserie, avec une intervention des forces de sécurité armées, toujours à la recherche du suspect.
Respectant scrupuleusement les consignes de sécurité, ils ont vu les militaires armés sillonnés les abords avant d’être autorisés à quitter les lieux sous escorte. « Nos pensées, déclara Jean-Jacques Thomas, vont aux tués, aux blessés et à leur famille, mais, également à nos collègues élus de Strasbourg et aux habitants si cruellement touchés. Nous sommes Strasbourg ».