EN MÉMOIRE DES TROIS SAPEURS-POMPIERS MORTS EN SERVICE.
La disparition tragique de deux sapeurs-pompiers lors de l’explosion, samedi à Paris, d’une conduite de gaz et d’un autre de leur collègue, volontaire, mort brûlé le 9 janvier en combattant en Nouvelle-Calédonie un feu de végétation, porte à 102 le nombre de victimes dénombrées en dix ans dans les différents services d’incendies et de secours français. « Il n’existe pas d’interventions sans risque », expliquèrent hier le capitaine Maquin, Commandant le centre de secours d’Hirson, et Jean-Jacques Thomas, lors de la cérémonie organisée à la mémoire des trois nouvelles victimes.
« Sauver ou périr » : dans ces circonstances la devise des sapeurs-pompiers souligne le danger permanent des engagements des professionnels et des volontaires qui continuent, cependant, à répondre aux appels en tous lieux et en toutes circonstances. Devant le drapeau en berne du centre de secours d’Hirson, la minute de silence observée hier matin fut, également, l’occasion de saluer la mémoire de Bertrand Prime, Simon Cartannaz et Nathanaël Josselin et de partager la douleur de leur famille.