Créé en 2016, le centre de formation TSSI fut un pionnier en matière de garde particulier. Même si cette fonction existe depuis très longtemps, elle était tombée en désuétude alors qu’elle est toujours reconnue au plan national et qu’elle valorise le travail des personnels. De plus, l’utilisation du cheval entretient un lien de confiance avec la population. Adapté aux milieux naturels, l’animal constitue aujourd’hui un atout dans la protection de l’environnement. Huit semaines durant, les candidats se sont familiarisés à leur nouveau métier avec 128 h en centre équestre, 32 h de self-défense et 120 h de Droit civil, administratif et pénal, sur les droits et devoirs du garde particulier, la police de la pêche, forestière, de conservation du domaine public routier, mais, également, la gestion des foules, des conflits et les techniques liées au secourisme et au cheval.
Sous-traitant mission de sécurité sur Fourmies et médiateur de rue, Fabrice Brebion fut reçu tout comme Medghi Hassaine, affecté à la surveillance de l’Ile verte, et Angélique Boncourt, en poste à la Communauté de Communes des Portes de la Thiérache. Le diplôme fut également remis à Morgane Charpentier. Elle ne fut pas la seule puisque Iria, son cheval de selle marron et blanc, fut certifié cheval de police tant en milieu urbain que naturel. Qu’il s’agisse, comme à Hirson ou au sein de la Communauté de communes des Trois-Rivières, les gardes particuliers répondent de plus en plus aux besoins. « Ne serait-ce, expliqua Jean-Jacques Thomas, dans les collectivités afin de dresser un certain nombre de procès-verbaux, mais, tout autant, dans les entreprises ou sur les sites d’entraînement et de compétition des Jeux Olympiques de Paris ».