MAISONS DE RETRAITE : JEAN-JACQUES THOMAS DEMANDE DES PRIX DE JOURNÉE SUPPORTABLE.
Entre la Communauté des filles de la Charité, dont les Sœurs demeurent présentes dans l'EHPAD, et la gestion laïque dirigée par Jérôme Coustenoble, la Maison de retraite Saint-Vincent de Paul occupe une place à part dans le paysage médico-social des Trois-Rivières. Il est vrai que le Projet Régional de Santé (PRS) 2018-2028 a été arrêté par la Directrice générale de l’ARS le 5 juillet. Élaboré avec plus de mille acteurs de la santé en région et approuvé par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie, il définit une stratégie de santé pour les dix ans à venir.
Surtout, il décline, pour les cinq prochaines annnées les objectifs opérationnels parmi lesquels l’accompagnement du vieillissement et l’aide aux aidants. Quant au Schéma départemental de l’autonomie destiné à améliorer la vie des personnes âgées et en situation de handicap, il fut présenté devant l’instance consultative du Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie (CDCA) en mai avant d’être voté par l’Assemblée départementale en septembre.
Pour Jean-Jacques Thomas, la question centrale reste, cependant, le prix de journée. « L’humanisation des maisons de retraite, expliqua-t-il, ne doit pas être supportée par les pensionnaires et leurs familles. Parfois trop élevé, leur reste à charge empêche des personnes âgées d’être accueillies en établissement ». Jérôme Coustenoble n’a pas dit autre chose lorsqu’il souhaite, lui aussi, que « la concertation nationale débouche sur une loi 2019 ambitieuse et que des moyens financiers soient débloqués pour adresser un signal fort aux futurs résidents et à leur famille ».