5e CAFÉ LITTÉRAIRE : DE LA DIVERSITÉ NAÎT LE DIALOGUE.
Devenue une tradition appréciées, la médiathèque accueillait son cinquième « Café littéraire » organisé, cette fois, autour d’une sélection d’ouvrages réalisée par Valérie, Candice, les lectrices et les lecteurs. Un peu plus d’une trentaine d’amateurs s’était, en effet, prêtée au jeu autour de « La haine qu’on donne », un « livre sur la réalité du monde avec une vision plus large du quotidien » Dans la même veine, « La traque blanche » fut qualifiée de « livre déroutant sur l’acceptation du métissage ».
Considérés comme un « lien intergénérationnel », « L’outsider » et Stephen King relançaient les débats. « La guerre des pauvres », d’Éric Voilard, à propos de l’hérédité et de la richesse, avec des considérations diverses a, pour sa part, retenu l’attention de tous. Pour ses lecteurs, « l’écriture de « L’insomnie » de Tahar Ben Jelloun reste très belle ». Dans « Le ciel de Darjeeling », Nicole Vosseler raconte une l’histoire de l’Inde, « à déguster, même sans appétit ».
De Franck Bouisse, « Née d’aucune femme », évoque, quitte à surprendre, l’esclavagisme encore présent. Avec « Avalanche hôtel », de Niko Takian, le thriller s’avère « un peu trop démasquable, mais reste passionnant jusqu’à la dernière page ». Trois livres en un, tel ont été qualifiées « Les sœurs de Biscarrosse », vues comme « un livre du terroir ». Les débats s’achevèrent avec l’œuvre de Kamel Daoud, « Ma nuit au musée », présentation à la fois artistique et pédagogique d’une partie de l’œuvre de Picasso, où se mêlent l’érotisme et les cultures orientales et occidentales.