NO PIOT ET NO PIOTE AU TRAVAIL POUR DÉCORER LES ŒUFS DE LA PLACE MERMOZ.
La tradition des œufs de Pâques n’est pas nouvelle. En chocolat, en sucre, peints ou encore cuits, chez les Égyptiens, les Perses et les Romains, notamment, ils étaient déjà synonymes de vie. Ainsi, dans les anciennes civilisations, lors des fêtes païennes, ils étaient offerts au printemps. Au Moyen-Âge, l’Église interdit de manger des œufs pendant le Carême. Il sont décorés à la fin du jeune. Ce n’est au XVIIIesiècle qu’ils sont vidés pour être rempli de chocolat. Un siècle plus tard, plus besoin de coquilles, les moules y pallient.
Quant aux cloches, pour expliquer aux enfants qu’elles ne sonnent plus entre le vendredi saint et le dimanche, il est raconté qu’elles sont parties à Rome avant de revenir chargées d’œufs et de poules en chocolats déposés dans les jardins. En Allemagne et dans l’Est de la France, c’est un lapin symbole d’Ost Ara, déesse païenne, symbole de fertilité, aux États-Unis, un lièvre, qui sont chargés du transport. A Königsee, la ville jumelle, les cigognes sont appelées en renfort. A Hirson, grâce au peintre municipal, André Devos trop tôt disparu, c’est à No Piot et No Piote que revient le plaisir de décorer les œufs et les cloches déposés sur le giratoire de la place Mermoz.