A HIRSON, KIT ARMSTRONG ET ROSSINI ÉTAIENT FAITS POUR SE RETROUVER.
« Bienvenue chez moi. Ceci n’est plus une église et pourtant il va y être donné l’intégralité d’une messe catholique. Il ne m’appartient pas de représenter l’Église ou la religion, mais, avec humilité, de vous proposer la Petite messe solennelle, de Rossini, cette œuvre profondément humaine ».
Pour son troisième printemps hirsonnais, dans son monument, Kit Armstrong adressa à son (nombreux) auditoire, venu, parfois de l’étranger, un message en forme de clin d’œil avant de s’asseoir devant son clavier pour interpréter cette œuvre de musique sacrée écrite, à l’origine, pour quatre solistes, deux pianos et un harmonium.
Avec un seul piano et son talent, l’harmonium et les huit choristes allemands de l’ensemble « Athos », le jeune prodige servit parfaitement « cette sacrée musique » comme aimait à la qualifier le compositeur rendu célèbre pour ses opéras et en retraite depuis trente-quatre ans lorsqu’il accepta de répondre à la commande du Comte Alexis Pillet-Will.
Sous le charme, les spectateurs apprécièrent tout autant les solos de ce que Rossini réunit dans un recueil intitulé, non sans humour, « Péchés de vieillesse ». Incontestablement, malgré sa jeunesse, le compositeur et Kit Armstrong étaient faits pour se retrouver.