UNE DRÔLE DE GUERRE PRÉMICES DE L’EFFROI ET DE L’HORREUR.
Voici 74 ans, la capitulation nazie mettait un terme à une occupation terrible durant laquelle la barbarie le disputa à l’indicible. Avec la collaboration de l’État français, l’occupant poussa à l’extrême une idéologie structurée et d’autant plus facilement appliquée qu’elle fut légitimée par les urnes et l’arrivée au pouvoir en 1933 d’Adolf Hitler.
Après avoir fleuri le monument aux morts en compagnie de Sonia Hasni, Sous-Préfète de Vervins, des représentants de la Gendarmerie nationale et mobile et du monde combattant, Jean-Jacques Thomas évoqua un autre anniversaire souvent oublié. Voici 80 ans, en effet, débutait la « Drôle de guerre », cette attente voulue par l’ennemi et qu’un traité franco-allemand signé à Paris, en 1938, devait garantir un respect aussi lâche qu’illusoire de la frontière entre les deux pays.
En Thiérache, lui aussi plein d’espoir, Gaston Lambert écrit dans La Gazette : « Notre ville a pris depuis 20 ans, un essor surprenant, unique même dans notre département, puisse le feu terrible des bombardements ou des batailles l’épargner avec tous ses habitants, ses foyers, ses monuments et les sites qui nous sont si familiers D’ajouter, cocardier, « Que 1940 nous apporte la victoire et soit, pour notre pays, l’aurore d’une paix durable et définitive, à l’intérieur comme à l’extérieur ».
Le Maire d’Hirson d’ajouter : « Aujourd’hui, nous savons que cette drôle guerre qui s’écoule lentement de l’automne 1939 au printemps 1940, n’est que le début, pour le moins surprenant, de cinq années de tragédies et d’horreurs. Ils nous appartient, donc, de tirer les leçons de l’Histoire et ne jamais oublier que quatre ans après le Front populaire, le Parlement donnait les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain ».