SOUS L’ÉGIDE DE L’ORCHESTRE DE PICARDIE, LA NOUVELLE GÉNÉRATION PREND LE POUVOIR.
Le Festival de Cannes a sacralisé la nouvelle vague. A Hirson, expliqua Jean-Jacques Thomas, son Président, l’Orchestre de Picardie a consacré la nouvelle génération. Jeune musicien franco-américain, Justin Taylor collectionne à 23 ans les prix dédié au clavecin. Jules Matton apparaît comme la révélation de l’école française des compositeurs tandis que, malgré son jeune âge, le Britannique Jonathan Berrman a déjà dirigé dans toute l’Europe un répertoire de plus de trente opéras.
Les deux premiers étaient réunis salle de l’Eden pour interpréter le concerto baroque pour clavecin amplifié et orchestre composé par le troisième voici quatre ans. La sérénade N° 12 de Mozart ouvrit cette soirée pour le moins exceptionnelle prolongée par le concerto pour clavecin, de Bach, sans doute le plus célèbre de tous les concertos écrit à Leipzig dans les années 1730, combinant énergie et sensibilité.
Enfin, pour couronner le tout, les trois mouvements de la symphonie n°34, de Mozart, ont donné la pleine mesure de Jonathan Berman pour qui « cet opéra raconte une histoire que le spectateur improvise en l’écoutant ». Que le public hirsonnais apprécia en la ponctuant de trois rappels. Cette cure de jeunesse initiée par l’Orchestre, devenu international, de Picardie, ne pouvait rêver meilleur public pour cette première avant Compiègne le 23 mai et Amiens, le lendemain.