L’incident aurait pu entraîner des conséquences beaucoup plus graves. En cette veille de vacances, une jeune élève de l’école Charles Clément primaire subtilise dans le sac à main de sa maman une bombe lacrymogène sous la forme d’un petit vaporisateur rose de parfum. Avant d’arriver en classe, la jeune fille propose à ses camarades de cours moyen de sentir le « parfum » sur leur poignet. L’effet est immédiat, mais pas celui escompté.
Acheté en ligne en Asie, le produit déclenche des démangeaisons, des brûlures aux yeux et fait d’abord craindre à une intoxication. « Jean-Jacques Barbotte, le Directeur, expliqua Jean-Jacques Thomas, hier aux parents, a parfaitement réagi. Selon le principe de précaution, devant la réaction de dix élèves, le SAMU puis les sapeurs-pompiers furent dépêchés sur place et les enfants partagés entre les hôpitaux d’Hirson et de Fourmies ». Finalement, leur état de santé s’améliora rapidement et à 11h30, les dix élèves purent regagner leur école et tranquillement terminer l'année.