FÊTE NATIONALE À CHIMAY : LE CIMENT DE L’UNITÉ FACE A LA HAINE ET AU RACISME.
Pays frontaliers, historiquement, la France et la Belgique entretiennent des relations privilégiées. Sans doute l’assentiment donné par Louis-Philippe à la montée sur le trône du futur le roi Léopold 1er, prince allemand, y est-il pour quelque chose. La naissance de cette monarchie constitutionnelle et le serment prêté par le nouveau souverain le 21 juillet 1831 assurent un certain nombre de libertés de penser, d’enseignement, de culte ou d’association saluée par Éric Biard, l’échevin chimacien en charge des affaires patriotiques et militaires. Lors du Te Deum célébré en présence du Prince Philippe à l'occasion du 189e anniversaire de la Belgique, face aux dérives italiennes, l’élu pointa les dangers liés à la montée de l’Extrême droite en Europe et dans toutes les institutions.
En arborant au revers de son veston, le triangle rouge, marque des prisonniers politiques dans les camps de concentration nazie, l’Échevin se montra très clair dans un appel à la résistance lancé contre la haine, le racisme et le sexisme. Il mit en exergue l’action des élus, des citoyens et des associations engagés pour le maintiens d’une société « libre, démocratique et solidaire ». L’appel aux figures tutélaires belges aussi diverses que Brel, Simenon, Merckx ou Stromae trouva un écho dans la fierté nationale qu’Éric Biard considère comme un ciment d’unité.