HIRSON : LA LIBERTÉ CONSERVE LE VISAGE DE LA JEUNESSE.
« Dans les domaines du sacrifice, les héros ont payé le prix. Jeunes hommes qui sont morts pour les guerres de vieux hommes ». Dans ce « Requiem pour un soldat », dans la nuit hirsonnaise, au milieu des croix de plusieurs nationalités et de différentes religions, les voix de Leny Martin et de Nolwenn Sirodot se sont élevées pour porter celles des frères d’armes désireux au terme de l’hécatombe de 14-18 de pouvoir vivre ensemble lorsque tout le monde est libre.
Lors de la commémoration du 11 novembre, cette liberté avait le visage de la jeunesse, la fraîcheur des choristes du Conservatoire et l’émotion contenue de la chanson de Craonne. Cette année encore, la Municipalité avait demandé à Colette Chirez de composer la play-list de la soirée pour s’achever dans un pot-pourri des chansons d’époque. Des succès de tranchées ou de l’arrière lorsqu’arrive le temps espéré de la permission. Tous ont, en effet, rêvé d’un monde meilleur, mais, tellement, fragile.