CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALES, L’ANONYMAT CONSTITUE (ÉGALEMENT) UNE FORCE.
Derrière la manifestation publique illustrée par la flash-mob réalisée en divers points de la rue Charles-de-Gaulle afin de mettre chacun face à ses responsabilités, à Hirson, la lutte contre les violences conjugales s’appuie, également, sur des actes beaucoup moins médiatisés. Ainsi, cette année, « France victimes », l’association implantée depuis 1999 au CCAS, rue de Lorraine, est intervenue à 26 reprises pour aider des victimes de violences conjugales à ne plus subir l’emprise et les actes d’un mari ou d’un conjoint. Séverine Klimeck, la juriste, a diligenté des actions en justice tout en protégeant les femmes et, le cas échéant, ses enfants. Dans l’Aisne, neuf hommes ont été contraints de quitter le domicile conjugal. À Hirson, le réseau de l’ensemble des partenaires est mobilisé depuis 2007 et, là encore, il constitue une première dans le département.