JEAN-LOUIS BRICOUT : « LE REFUS DE L’APPRENTISSAGE DU CODE AU LYCÉE EST UN BRAS D’HONNEUR A LA JEUNESSE ».
« C’est un bras d’honneur fait à la jeunesse et aux territoires ». Face à la fin de non-recevoir de la majorité présidentielle en Commission des affaires culturelles, auteur et rapporteur de la proposition de loi pour le passage du code de la route en classe de seconde, Jean-Louis Bricout regrette que ce qui est actuellement mis en œuvre en Thiérache grâce au Conseil régional des Hauts-de-France et à l’Etat ne soit pas permis pour tous les jeunes Français. Même à titre expérimental. Certains porte-paroles comme à l’UDI, ont mis en cause « la temporalité » du projet ou ont souhaité la fin de l’expérimentation thiérachienne (LREM).
A Gauche, au contraire, les porte-paroles ont salué une idée « extrêmement intéressante » (PCF), un acte contre « l’ubérisation des auto-écoles » et un premier pas vers « un service public du permis de conduire » (LFI). Député LR, de Saint-Quentin, Julien Dive est également venu soutenir l’initiative de son collègue axonais. Jean-Louis Bricout souhaite, en effet, étendre à d’autres territoires volontaires l’expérimentation dont bénéficient, actuellement, 767 jeunes issus de huit établissements publics et privés, démontrant, preuves à l’appui, que « le permis de conduire doit être considéré comme un diplôme à part entière ».
De plus, comme le nota Sylvie Tilmont (PS) « le reste à charge se limite aux 30 € de l’inscription ». « C’est entre 300 et 500 € de pouvoir d’achat rendu aux familles en même temps qu’un vent de liberté appelé à souffler sur la jeunesse » ajouta le rapporteur. « N’adoptez-pas une position partisane, demanda-t-il à ses collègues. Ne refusez pas à nos jeunes le passeport pour l’emploi qu’ils méritent ». En vain !