Pour le Préfet de l’Aisne, l’intégration et, d’abord, affaire de volonté et d’efforts, avec, pour celles et ceux qui arrivent en France, une triple exigence. En visite au Centre Social d’Animation Culturelle, au cœur, d’un quartier historique et d’une association pour laquelle l’apprentissage du français demeure primordial, Ziad Khoury souligna que l’on ne peut s’intégrer si l’on ne connaît pas la langue du pays d’accueil. Partager sa culture et son histoire constitue un autre préalable. Enfin, l’activité, c’est-à-dire la contribution apportée, conforte l’arrivant, futur citoyen.
Au Centre social où l’association ALEP, l’Atelier Lire, Écrire, Parler, accueille cinq familles de réfugiés, mais également celles et ceux qui, d’origine étrangère, souhaitent apprendre le français et la culture, le Représentant de l’État invita ses interlocuteurs au dialogue. « La mère de tous les problèmes, expliqua-t-il, c’est l’ignorance comme le communautarisme incite au repli sur soi ». D’ajouter, dans ses propos républicains, « celui qui arrive doit faire la démonstration de son désir de s’intégrer ».
