« J’avais entendu parler du meeting d’Hirson et de son ambiance. Effectivement, le public est complétement fou. J’aurais dû venir avant ». A l’issue de son dernier essai à 2,30 m, soit la meilleure performance mondiale, si besoin était, Loïc Gasch confirme la dimension prise par le meeting hirsonnais lancé voici vingt-quatre ans par Benoît Lapeyrie, toujours licencié au Dijon UC et présent avec une délégation de jeunes sauteurs, et Jean-Jacques Thomas. Le Maire d'Hirson avait, d'ailleurs, pronostiqué la victoire du Vaudois, expliquant dans un clin d'oeil qu'il « lui en restait dans les chaussettes » en référence aux motifs qui ornaient celles du champion.
De même, le coach de Gujan-Mestras et de Matthieu Tomassi engagé salle Hébert depuis qu’il est cadet n’a pas hésité à annuler la réunion imaginée sur le modèle hirsonnais le même jour, justement pour ne pas concurrencer ce qui demeure un modèle. Du reste, le succès populaire de cette nouvelle édition s’est, une nouvelle, fois vérifiée. Le vainqueur suisse avait même de jeunes supporters venus de … Belgique. Bref, les nombreux spectateurs ont, largement, contribué à la réussite des cinq concours de cette journée plus que jamais exceptionnelle.
