LES URGENCES DE BRISSET SOUS PRESSION, MAIS EN ACTION.
Aux Urgences d’Hirson, porte d’entrée des malades atteints ou non, toutes les vingt-quatre heures, deux médecins, cinq infirmières, trois aides-soignantes et deux ambulanciers SMUR se relaient pour prendre en charge les patients. Jeudi, toute la journée et de retour de nuit, Jean-Claude Natteau a travaillé avec son équipe. Comme nombre de praticiens de la région, entre le Grand Est et l’Ile de France, il s'attend la semaine prochaine à un pic de la pandémie. Rien n’est moins sûr cependant.
« Face à ce virus inconnu pour lequel aucun vaccin n’existe encore, précise le Chef de service, l’essentiel était d’anticiper. C’est ce qui fut réalisé quand, avant même le confinement, Martine Tatinclaux a organisé la répartition des arrivées avec une aile de médecine 2 dédiée au Covid-19 et un isolement plutôt étanche. Même si le risque zéro n’existe pas, il faut afficher de l'espoir. Du reste, les dons reçus témoignent de solidarité plutôt active de la part de nos concitoyens, mais, également, des autorités publiques, des entreprises et des personnes privée. C'est d'autant plus réconfortant que le stress est réel ». A l’image du danger surmonté et des craintes avérées.