RÉSIDENCE BRISSET : UNE SUITE D’AMOUR ET D’HUMOUR A « NOS CHERS VOISINS ».
« Face à ce qui apparaît, déjà, être la plus grave crise sanitaire qu'ait connue la France depuis un siècle, les EHPAD trahissent une conception et des aménagements jamais véritablement en capacité de faciliter un confinement forcément difficile ». Voici un peu plus d’une dizaine d’années, Jean-Jacques Thomas demande la création d’un bar au sein de la résidence Brisset afin dit-il que « les pensionnaires puissent recevoir leurs proches ailleurs que dans leur chambre ». Cependant, les personnels doivent déjà faire preuve d’une réelle capacité d’adaptation pour ajouter de la vie à l’automne des vies. L’arrivée du Covid-19 dans ces maisons plus que jamais de retraite n’a rien arrangé.
Combattre la pandémie reste une priorité et le dévouement des soignants exemplaire. En plus des soins et des protocoles, des pénuries de matériels et le confinement dans les chambres dans lesquels nombre de résidents ont réuni quelques souvenirs de leur vie passée, les personnels doivent vaincre leur stress, parfois même leur peur. Difficile dans ces conditions d’accrocher un sourire sur des visages sur lesquels se lisent, parfois, l’incompréhension et la perte de repères. Dans ces conditions, le rire et l’autodérision restent la meilleurs des thérapies. A Hirson, les soignants s’occupent, également, du moral de femmes et des hommes dont ils ont la charge. Petits sketches, inversion des rôles, mises en scène d’amour et d’humour, tous ont imaginé une suite à « Nos chers voisins ».