LE CONSEIL MUNICIPAL SOUTIENT LES AIDES-SOIGNANTES DE L’ASSOCIATION « VIVRE CHEZ SOI ».

Hier soir, la dernière séance du Conseil municipal de l’année s’inscrivait dans un contexte sanitaire toujours aussi tendu. Depuis le 10 mars, la France dénombre 61 702 morts du Covid 19 et le Centre hospitalier d’Hirson 40. Jean-Jacques Thomas le souligna en ouverture des débats « face à cette crise sanitaire, la Municipalité est présente et le restera, aux côtés des citoyens les plus fragiles, des services publics, avec, en premier lieu, les soignants du Centre hospitalier, de la médecine de ville et l’ensemble des intervenants à domicile, qu’elles soient infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de vie, ou chargées du portage des repas, des courses ou des médicaments ».

En écho à Jean-Louis Bricout présent à Hirson après avoir interpelé Olivier Véran et des manifestantes dont deux porte-paroles eurent l’occasion de s’exprimer à la tribune du Conseil, Jean-Jacques Thomas fit voter un vœu en faveur des aides-soignantes associatives, « ces grandes oubliées du Ségur de la santé ». Unanimes, les prises de paroles ont toutes demandé que soient prises en compte les légitimes revendications des quatorze professionnelles de l’association hirsonnaise « Vivre chez soi ». « Sept jours sur sept, nota le Maire d’Hirson, elle interviennent dans 80 foyers du canton d’Hirson, y compris chez des malades touchés par la Covid ».

Aujourd’hui, elles ne bénéficient ni de la prime mensuelle de 183 € versée à leurs collègues des établissements sanitaires ou des 118 € de la prime « grand âge » alors que leurs malades sont âgés jusqu’à 95 ans. Avec 1 134 € de salaire de base, ces aides-soignantes s’estiment, légitimement, laissées pour compte. Le Conseil Municipal a, donc, adressé un vœu au Ministre de la santé et au Directeur général de l’Agence Régionale de la Santé afin qu’un plan de rattrapage pérenne leur soit proposé.

UNE REVALORISATION MÉRITÉE AU REGARD DES ENGAGEMENTS QUOTIDIENS